Noël de Fagus.
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Fagus est aujourd’hui bien oublié.
Ce poème est paru dans différentes versions :
« Noël des enfants sages » dans La Muse Française n°10 de décembre 1924 ; le même mois dans le n°24 de la Revue Bleue (Revue Politique et Littéraire), sous le titre « Noël des petits innocents », aux vers différents et moins nombreux ; disséminé dans Le Sacre des Innocents (François Bernouard, 1927), dont le faux-titre porte : « Noël chez les Petits Anges » ; enfin, très écourté, dans diverses revues pédagogiques et à apprendre en classe et c’est cette version que j’ai connu enfant.
Tant l’on crie Noël,
Qu’à la fin nous vient.
Tout mon cœur appelle
Noël, Noël !
Tout mon cœur appelle
Tant il se souvient.
Dame neige est en voyage
Sur les routes de l’hiver ;
Les oiseaux du voisinage
Se sont enfuis par les airs.
Seul, le rouge-gorge appelle
Avec sa fluette voix ;
Il fait : Noël, Noël !
À tous les échos des bois.
Tant l’on crie Noël,
Noël, Noël !
Tant l’on crie Noël
Qu’enfin on le voit.
L’espérance est en voyage ;
Dans les bois flambe le houx ;
Le petit enfant bien sage
Rêve au bonhomme aux joujoux.
Tant l’on crie Noël,
Noël, Noël,
Tant l’on crie Noël
Qu’il s’en vient à nous.
D’après Fagus (« Le sacre des innocents » – 1927)adaptation réalisée par Marcelle Drouin.
En faisant des recherches sur cet auteur j’ai trouvé ici au sujet de ce poème qui a été tronqué de pas mal de vers.